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RMMO n° 42 - Avril 2013

Revue de Médecine Manuelle Ostéopathie
 
vendredi 14 juin 2013 par Revue de Médecine Manuelle Ostéopathie

Revue de Médecine Manuelle Ostéopathie

RMMO n° 42 - Avril 2013


Revue de Médecine Manuelle Ostéopathie
n° 42 - Avril 2013


Sommaire

Dorsalgies d’origine cervico-thoracique, F Dumont
Des dorsalgies ont-elles pour origine une atteinte lésionnelle ou fonctionnelle de la jonction C7-T1 ?
Robert MAIGNE †a publié dans son dernier ouvrage sous le titre « Dorsalgies chroniques communes : leur fréquente origine cervicale basse », le texte de référence de l’origine cervicale de nombreuses dorsalgies. Les dorsalgies communes fonctionnelles pouvant être soulagées par des techniques de Médecine Manuelle peuvent avoir pour cause une ou plusieurs dysfonctions vertébrales (définies par Robert Maigne comme « dérangement douloureux intervertébral mineur » ou DDIM), L’origine segmentaire C7-T1 unique de dorsalgie n’a pas été décrite dans la littérature. La branche postérieure de la racine C8 n’a pas de rameau sensitif cutané individualisé et l’innervation motrice partielle possible de C8 ne pourrait concerner que le muscle ilio-costalis.
Notre démarche clinique repose sur la recherche de l’origine d’une dorsalgie unilatérale : est-elle dorsale, cervicale ou cervicale et dorsale ? Nous analyserons les dorsalgies d’origine cervicale de C5 à C7 et/ou dorsales de T1 à T5.

Comment examiner une fesse douloureuse ? J.-M. Berthelot
Les douleurs fessières sont bien moins fréquentes que les lombalgies, mais sont souvent aussi difficiles à traiter. Heureusement, et contrairement à la plupart des lombalgies, une origine anatomique assez précise peut habituellement être retrouvée comme explication à ces douleurs de fesse. Ceci peut laisser espérer des solutions thérapeutiques plus efficientes pour les étiologies que le rhumatologue ne peut encore traiter seul. On peut par exemple espérer que le développement de chirurgies mini-invasives (dont endoscopiques) pourra à l’avenir permettre d’une part de confirmer l’existence, et d’autre part d’assurer le traitement de nombreux syndromes canalaires non visualisables par l’imagerie.
La démarche diagnostique face à une douleur fessière doit débuter par un interrogatoire tatillon. Un acrostiche est proposé à cet effet, qui peut être utilisé pour n’importe quelle douleur : TISICISDRA, où T est le Type de la douleur (brulure, tiraillement, coup de poignard, etc.), I l’Intensité (au pire, au mieux, en moyenne), S le Siège maximal de la douleur (à désigner avec un doigt seulement : ce point est capital pour les douleurs de fesses), I les Irradiations, C les Circonstances de survenue (nuit, matin, matin, midi, soir, mais aussi positions allongée, assise, debout, etc.), I les Incidences immédiates (que faites-vous quand vous avez mal ?), S les Signes d’accompagnement (paresthésies, etc.), D la Durée des épisodes douloureux et leur mode de terminaison, R le Rythme des récidives, et A l’Action des traitements.
Au terme de cette enquête, deux à trois étiologies seulement sur la trentaine de causes habituelles restent souvent en lices. Il est toutefois prudent de faire un examen systématique de toutes les structures pouvant induire des douleurs fessières, en commençant par l’examen du rachis lombaire bas.

Réflexions sur la projection céphalique de la souffrance du rachis cervical, J. -L. Garcia
Nous avons découvert, en 1974/1975, la « Médecine Orthopédique » à l’École de Robert Maigne, dans le cadre d’une Attestation d’Études Spéciales en Médecine Physique et Thérapeutiques Manuelles appliquées aux affections du rachis et des membres à l’Hôtel-Dieu de Paris, qui devint plus tard l’un des DIU de Médecine Orthopédique et Thérapeutiques Manuelles puis, sous l’impulsion du Syndicat de Médecine Manuelle Ostéopathique de France, un des DIU de Médecine Manuelle-Ostéopathie.
Particulièrement attirés par l’expression céphalalgique des dérangements intervertébraux (DIM) C2-C3, nous avons pensé en faire notre sujet de thèse. Robert Maigne a approuvé notre projet de recherche et traitement du syndrome C2-C3 dans le cadre des céphalées chroniques pouvant être recrutées parmi les patients que nous pouvions aborder, dans trois secteurs d’activités successifs ou intriqués, la rhumatologie, la neurologie et la médecine générale. D’où cette thèse, dont il faut l’un des juges, en 1977. Depuis, notre intérêt pour ce sujet ne s’est jamais démenti. Il s’est élargi aux autres manifestations fonctionnelles de ce que nous pouvons appeler « syndrome dysfonctionnel cervico-occipital ».
Les réflexions annoncées par le titre de cet article seront très simples, reflétant les bases de notre pratique quotidienne. Elles découlent de longues années d’une pratique de rhumatologie « non inflammatoire », que nous pourrions étiqueter « algologie ostéo-articulaire ». Les syndromes C2-C3 que nous avons rencontrés nous ont été adressés pour cela mais bon nombre ont été découverts par le simple interrogatoire clinique, responsables d’une symptomatologie dont les patients ne parlaient plus, la supportant sans avoir trouvé de réponse positive, tant sur le plan diagnostique que thérapeutique. En étudiant systématiquement notre recrutement, ces dernières années, nous nous sommes rendu compte que 45 % de nos consultations ont comporté un traitement manipulatif de la jonction C2-C3 (un traitement manipulatif réel structurel). Nous constatons que 14 % d’entre elles (5 % du total des consultations) sont exclusivement consacrés à C2-C3 et il s’agit là, en général de patients adressés spécifiquement pour céphalées et/ ou troubles de l’équilibre.

La jonction occipito-sphénoïdale : à l’origine des troubles posturaux, A. Cassourra
La posture est au cœur du dysfonctionnement des charnières et particulièrement de l’occipito-cervicale. De plus en plus le facteur occlusal est incriminé dans les problèmes posturaux. L’ostéopathie considère depuis longtemps l’équilibre mandibulo-postural, et la médecine manuelle de même : le lien entre la classe dentaire et la position de la tête est souvent évoqué ; l’occlusion, les dents manquantes, les prothèses usées ou en sous dimension verticale, l’usure anormale des dents, les contractions des masséters, la malposition de la langue, sont souvent cliniquement pris en compte dans le traitement manuel. Aux entretiens de Médecine Physique et Réadaptation de 2010 à Montpellier, sphère odonto-gnathique et médecine manuelle ont été à l’honneur. On rencontre de plus en plus de protocoles thérapeutiques combinant une prise en charge triangulaire par ostéopathe, dentiste et posturologue. Le sujet est d’actualité.

Nutrition et prévention du mal de dos. B. Rosa
Une conception intégrative de la santé permet d’utiliser la nutrition pour collaborer, et mieux prendre en charge le mal de dos et d’autres douleurs...
Trois jours après la fécondation, les cellules de chaque humain s’associent. En collaborant entres-elles, elles accomplissent des tâches qu’aucune d’elles ne serait capable de réaliser seule ! Elles déposent, sécrètent et puisent des ions et des molécules dans les espaces qui les séparent pour les transformer en un milieu intérieur qu’elles s’approprient. Les cellules détruites, et la plupart de celles qui soufflent, libèrent dans notre organisme diverses molécules qui les constituent et, surtout, celles de leurs membranes.
Ces membranes sont principalement constituées de protéines et de phospholipides.
Localement, la brusque augmentation de ces phospholipides indique la gravité d’une blessure (coupure, fracture, déchirure, etc.) ou d’une agression (compression, infection, saignement, manque d’oxygène, etc.). Les espèces multicellulaires, comme la notre, y réagissent par une inflammation, mise au point par nos ancêtres communs, et dont les mécanismes se sont perfectionnés au cours de l’évolution. Selon la lésion et l’état de l’organisme, la résolution évolue vers une cicatrisation, parfaite ou non, ou une chronicisation, avec ou sans abcès.

L’ISSLS 2012 à Amsterdam comme si vous y étiez. J. -Y Maigne
Après Göteborg l’an passé, c’est à Amsterdam que se tenait le congrès 2012 de l’ISSLS (International Society for the Study of the Lumbar Spine), du 28 mai au 1er juin. L’ISSLS est une société multidisciplinaire avec une très forte majorité d’orthopédistes. Les membres actifs sont limités à 250, ce qui en fait à la fois une société savante et un petit club. Le congrès se tient successivement en Europe, en Amérique du nord et en Asie-Océanie. Mais cette année, nous revenons en Europe, car c’est la Spine Week. L’idée était une organisation conjointe des congrès de différentes sociétés, pour plus de participants et d’exposants. Cependant, faire cohabiter l’ISSLS, Eurospine, la Cervical Spine Research Society, la Scoliosis Research Society, la Brasilian Spine Society et la Sociedad IberoLatinoAmericana de la Columna Vertebral nécessite des locaux suffisamment grands, que l’on ne trouve pas en centre-ville. Nous voici donc hébergés en lointaine banlieue, au RAI-Amsterdam, un bâtiment lugubre des années 70. C’est laid à souhait. Mauvais début, j’ai tourné vingt minutes avant de trouver la bonne entrée, plusieurs congrès s’y déroulant en même temps, dont la convention du tatouage, un évènement injustement ignoré. Attention, donc, à ne pas se tromper de porte.

Parcours d’un apprenti autour des émotions... et quelques réflexions ostéopathiques. A. Cassourra
Loin de moi l’idée d’écrire un article professoral sur l’ostéopathie somato-émotionnelle, un bel article didactique avec définition, physiologie, sémiologie, diagnostic et traitement, bref un mode d’emploi du traitement des émotions par l’ostéopathie ! Loin de moi cette idée, le sujet m’apparaît à cette heure encore trop complexe. Je choisis de vous livrer ici un cheminement, un parcourt imaginaire, un brin humoristique, celui d’un médecin ostéopathe cartésien décidé à rencontrer la dimension émotionnelle chez ses patients.
Je parlerai en son nom, à la première personne.
Il est des considérations apparemment banales, dont je n’avais nullement mesuré la portée. Souhaitant enrichir ma caisse à outils de praticien, maitrisant l’ostéopathie structurelle, je m’intéresse à l’approche émotionnelle. Je m’y intéresse dans un premier temps sous un abord conceptuel et non pratique, puisqu’avant tout, m’importe la cohérence de l’approche. Rien que de très normal, l’homme a un corps et un esprit, plus exactement un corps physique, des émotions et une pensée. Le médecin cartésien ne voit ici aucune problématique susceptible de le contrarier. Je débute mon périple dans la sérénité.

Congrès national de Médecine Manuelle FEMMO SOFMMOO

La Structure - Le Viscère - La Main - Paris 20 & 21 septembre 2013
Amphithéatre Richet - Faculté René Descarte - Entrée Couvent des Cordeliers - 15, rue de l’École de Médecine - 75006 Paris

Agenda congrès


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